Découvrez les 4 Piliers de la RSE : Social, Environnemental, Sociétal et Gouvernance

Difficile de catégoriser la RSE ! En fonction des référentiels, les grands thèmes de la transition sociale et environnementale varient.

Pour créer de la norme, dans cet article, nous vous proposons de détailler 4 piliers :

Le pilier Social (conditions de travail, égalité/diversité/inclusion…)
Le pilier Environnemental (bilan carbone, réduction des déchets, mobilité durable…)
Le pilier Sociétal (philanthropie, engagement solidaire…)
Le pilier Gouvernance (éthique, transparence, parties prenantes…)

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Le pilier Social de la RSE

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Le volet social de la RSE regroupe toutes les actions ayant un impact sur les conditions de travail et de vie des salarié·es (ou des sous-traitants) de l’entreprise.

L’entreprise joue un rôle social de premier plan : les salarié·es sont pour elles une ressource essentielle. Leur bien-être et les conditions dans lesquelles ils travaillent doivent donc être absolument centrale dans leurs politiques !

Cela comprend notamment 4 thématiques clés :

La diversité et l’inclusion : il s’agit des stratégies visant à lutter contre les discriminations, et favoriser un environnement où chaque collaborateur pourra mettre ses compétences au profit de ses objectifs en toute sérénité. Les sujets de diversité et d’inclusion prennent en compte de nombreuses sous-thématiques comme l’égalité des genres, le handicap, l’égalité des chances…
L’égalité des genres (ou égalité femmes-hommes) : lutte contre les violences sexistes et sexuelles, parité et mixité des métiers et des instances décisionnelles, lutte contre les inégalités de salaires (ou inégalités professionnelles), questions de parentalité et d’équilibre des temps de vie, santé et cadre de travail…
L’inclusion des personnes en situation de handicap : toute entreprise de plus de 20 salarié·es doit employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6% de son effectif total, quel que soit leur contrat de travail.
La QVCT et le bien-être au travail : Selon l’ANACT (Association Nationale des Conditions de Travail), la QVCT (Qualité de vie et Conditions de Travail) désigne ****les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises. ****Elle recoupe différentes thématiques comme la santé, la sécurité, le bien-être, les questions de rémunérations, ou encore les congés

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Le pilier Environnemental de la RSE

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Le volet environnemental de la RSE concerne tous les impacts de l’activité de l’entreprise sur le climat et la biodiversité, de la conception du produit à son utilisation, sans oublier sa production.

Ces impacts, bien souvent négatifs, vont tenter d’être minimisés grâce aux politiques RSE de l’entreprise. Cela va notamment se faire autour de 3 grands champs d’actions : la réduction de son empreinte carbone, la réduction de son impact sur la biodiversité et la sensibilisation des équipes.

Le volet environnemental de la RSE comprend ainsi plusieurs grands sujets :

La mobilité durable, qui concerne toutes les mesures visant à diminuer l’impact des trajets réalisés dans le cadre de l’entreprise (trajets domicile-travail, voyages professionnels…) ;
L’empreinte bâtiment, qui concerne l’impact de la construction et de l’exploitation de tous les bâtiments de l’entreprise ;
Les achats responsables, qui concerne le choix de fournisseurs plus respectueux de l’environnement ;
L’analyse du cycle de vie de ses produits et l’éco-conception, qui concerne la réduction des impacts négatifs de la production jusqu’à la vente des produits (cela aura aussi un impact sur l’empreinte carbone) ;
La gestion de ses déchets, qui concerne à la fois les déchets industriels comme les déchets de bureau, et autant leur tri et leur recyclage que leur réduction ;
Le numérique responsable, qui concerne la réduction de l’impact de l’utilisation du digital sur l’environnement, mais aussi (et surtout !) de la production et de la maintenance du matériel informatique ;
Et bien sûr, la sensibilisation des équipes autour de ces sujets

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Le pilier Sociétal de la RSE

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Le volet sociétal de la RSE regroupe tous les engagements de l’entreprise au service de l'intérêt général et de la société (insertion, mécénat financier, matériel et de compétences).

L’objectif du volet sociétal de la RSE, c’est de trouver comment faire pour que l’activité de l’entreprise bénéficie plus largement à toutes les parties prenantes, en dehors des salarié·es (consommateur·ices, populations, communautés locales...). Le but est d’avoir un impact positif sur la société en général.

En ce sens, une entreprise peut s’engager sur le volet sociétal de plusieurs façons :

À travers l’emploi comme levier d’insertion : politique de recrutement diversifié, stages de 3e, actions d’insertion…
À travers la mobilisation des salarié·es pour l’intérêt général : sensibilisation, mécénat de compétences, collectes…
À travers le mécénat financier ou en nature.

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Le pilier Gouvernance de la RSE

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La gouvernance de la RSE concerne l’ensemble des mécanismes, des processus et des structures mis en place au sein d’une entreprise pour assurer la prise en compte et la gestion des impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses activités sur la société et l’environnement.

Elle requiert l’engagement des dirigeants à promouvoir un développement durable, à respecter les droits humains et à adopter des pratiques commerciales éthiques, tout en dépassant la simple recherche de profit financier.

Selon la norme ISO 26000, plusieurs principes clés doivent guider la mise en œuvre d’une gouvernance de la RSE efficace :

Responsabilité : Les entreprises doivent prendre leurs responsabilités concernant tous les impacts qu’elles ont sur l’environnement, les communautés et leurs salariés.
Transparence : Les entreprises doivent communiquer de manière ouverte et honnête sur leurs activités, politiques et performances en matière de RSE.
Éthique : Les entreprises doivent adopter des pratiques commerciales éthiques, respecter les droits humains et s’engager à lutter contre la corruption.
Respect des intérêts des parties prenantes : Les entreprises doivent tenir compte des besoins et des attentes de toutes les parties prenantes, y compris les salariés, les clients, les fournisseurs, les investisseurs et les autorités publiques.
Respect du principe de légalité : Les entreprises doivent se conformer aux lois et réglementations en vigueur dans tous les pays où elles opèrent.

La gouvernance de la RSE joue donc un rôle crucial pour garantir que les entreprises répondent de manière appropriée aux attentes croissantes des parties prenantes internes et externes en matière de responsabilité sociétale.

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Aller plus loin : les 10 fondamentaux de la RSE

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Aujourd'hui, pour être une entreprise responsable, il ne suffit plus d’être “bon” sur un sujet, il faut se rapprocher de l’exemplarité sur tous les domaines. Grâce à la force du collectif, nous avons élaboré aux côtés de 7 entreprises B Corp un guide complet qui permet de découvrir 10 axes complémentaires qui permettent à toutes les entreprises d’être au niveau sur les sujets qui comptent.